Le château de Caen

Archéologie, histoire, iconographie (XIe-XXIe s.). Projet collectif de recherche.

Ce projet collectif (2019-202′) a pour objectif de contribuer à une relecture globale de cet édifice majeur, du XIe siècle à nos jours.

Porteurs scientifiques :
Craham

Direction scientifique :

  • Luc Bourgeois (Craham), puis Alban Gottfrois (Craham)

Liste des membres du projet :

  • Michel Besnard (Inrap)
  • Mickaël Biabaud (Musée de Normandie)
  • Ludivine Boyer (université de Caen Normandie)
  • Éric Broine, (université de Caen Normandie/Craham)
  • Thibault Cardon (CNRS/Craham)
  • Gaël Carré (SRA Normandie/Craham)
  • Antoine Cazin (Fabrique des patrimoines de Normandie)
  • Michel Daeffler (CNRS/MRSH Caen)
  • Antoine Dauvin (université de Caen Normandie/Histémé)
  • Stéphanie Dervin (Inrap/Craham)
  • Adrien Dubois (Craham)
  • Laurent Dujardin (Craham)
  • Hélène Dupont (Inrap/Craham)
  • Étienne Faisant (post-doctorant)
  • Jean-Claude Fossey (université de Caen Normandie/Craham)
  • Alban Gottfrois (Ville de Caen/Craham)
  • Patrice Gourbin (ENSA Rouen)
  • Bénédicte Guillot (Inrap/Craham)
  • Guillaume Hulin (Inrap)
  • Laurence Jean-Marie (université de Caen Normandie/Craham)
  • Pascal Leroux (Musée de Normandie)
  • Jean-Marie Levesque (Musée de Normandie)
  • Pauline Petit (Inrap/Craham)
  • Valentin Schneider (Fondation nationale hellénique de la recherche)

Partenaires

L’histoire du vaste château de Caen (5,2 hectares hors défenses avancées) peut être scindée en trois grandes étapes : un complexe castral scindé entre un secteur palatial et administratif et le quartier d’habitat qui se dresse autour de l’église paroissiale Saint-Georges; un lieu de garnison perdant progressivement sa fonction stratégique à partir de la fin du Moyen Âge puis un site patrimonial depuis la fin de la seconde Guerre mondiale.

Le château de Caen et les îlots urbains établis au pied de son système fossoyé ont fait l’objet de 23 interventions archéologiques et de nombreuses études architecturales partielles depuis 1949. La documentation dispersée issue de ces travaux, tout comme l’énorme corpus textuel et iconographique conservé, sont aujourd’hui difficiles à embrasser pour le millénaire d’occupation qu’a connu ce site. La mise en place de ce projet collectif de recherche, associant – entre autres – des archéologues, des historiens et des historiens de l’art, paraissait donc nécessaire pour envisager une lecture plus globale de ce monument complexe et de son environnement immédiat, appuyer en aval et en amont les opérations de fouilles ou de relevés et fournir des éléments utiles au vaste programme de restauration et de mise en valeur du site initié en 2017.

Les opérations réalisées depuis 2019 ou en cours comprennent la mise en œuvre d’un corpus textuel et iconographique couvrant l’ensemble de l’histoire du site. Un second volet porte sur la réalisation d’un plan topographique détaillé, d’un système d’information géographique et d’une couverture géoradar. Parallèlement, l’inventaire de la riche collection de graffitis dispersée dans l’enceinte utilise la Reflectance Transformation Imaging (RTI). Enfin, un dernier axe d’enquête porte sur la synthèse des différentes collections de mobilier livrées par les opérations archéologiques.